Au fond de la foret de Durentar, dans le coin le plus noir et le plus reculé, se trouvait une grotte. Elle était sombre et très étroite. Elle dégageait une atmosphère si pesante, que tous les animaux et toutes les autres créatures magiques de la foret n'osaient s'y approcher.
Une nuit d'été très chaude, un grondement venu du fond de la terre s'échappa. Un hurlement à vous glacer le sang. La fôret commençait à s'agiter,les oiseaux ne chantaient plus, les grillons ne bourdonnaient pas. Même les arbres avaient arrêté de frissonner sous la houle du vent. Une morbide fraicheur remontait des entrailles de la grotte, les blattes et les insectes sortaient de sa grande bouche béante. Et là, tapis dans l'ombre on pouvait distinguer deux yeux. Leurs iris étaient d'une couleur de feu avec au milieu un petit point noir. Ils avançaient vers la sortie, et là, commençait à se distinguer une silhouette d'un homme encapuchonné dans un grand pagne noir avec une grande épée sur son dos. Il sortait de la gueule de la grotte tel un guerrier épique sortant du ventre de la bête qu'il venait de terrasser. Une fumée noire et une odeur de brûlé remontaient des profondeurs de la grotte. Seul l'être vêtu du noir pouvait témoigner des phénomènes qui ce sont produits cette nuit là.
Le guerrier, posait son regard sur tout ce qui se trouvaient autour, on aurait dis un nouveau né qui découvrait le monde. Puis il reprit sa marche vers la lisière du bois.Tous les êtres de la zone avaient disparu, seul le bruit du vent dans les branchages des arbres ponctués les pas de l'homme en noir. Après une heure de marche dans ces bois sinueux, l'homme arriva a la sortie. Là, la lune était quasiment pleine, et éclairait le voyageur de tout son éclat. On pouvait enfin distinguer la partie basse de son visage, elle étais toute fripé avec des lambeaux de peaux noircis, sûrement dû au feu dans la grotte. Sa bouche était inexpressive, nul marque de douleur ou encore de joie. Cependant à la lueur de la lune ses yeux perdirent leur couleur feu pour laisser place à un bleu très clair, ce bleu était si perçant qu'il aurait pu percer votre âme. Quant à son épée qui baigné dans la lumière, brayait, le pommeau avait la forme d'un oiseau de feu qui prenait son envol.
On distinguait au loin une colline brumeuse , on l'appelait "la colline de l'errance". Des mythes, parlaient des âmes qui se réfugiaient dans ces brumes pour enfin trouver le repos qu'elles n'arrivaient pas à trouver vers l'au-delà. Quand à la brume, elle serait du aux Banshees qui hantaient les lieux. Quoi qu'il en soit, notre inconnu continuait son pèlerinage vers cette colline. Il commençait à boiter, sûrement du à la fatigue. Puis l'homme arriva enfin à la brume, où il s'engouffrait sans se poser de questions. En arrivant devant de la broussaille, le soldat dégéna son épée étincelante de son fourreau, on pouvait y distinguer des gravures elfiques et un blason. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il découvrit un sentier caché et l'emprunta.
Alors que la nuis touchait à sa fin, l'homme vêtu de noir, était toujours en mouvement, et là juste devant lui se dressait un immense château. Il était en haut d'une colline, entourait d'eau, elle-même encerclée par "la colline de l'errance". L'homme avança sur le long pont qui menait à la herse du château mais titubait grandement. Le soleil commençait à pointer ces premiers rayons. L'homme debout devant la porte du château, frappa, la porte s'ouvrit et là debout derrière se tenait Elssar le grand chef des LVE. Puis au moment de faire un pas pour entrer, l'homme perdit connaissance et s'effondra de tout son poids sur le sol.
Et là, sur le sol exténué, l'homme avec sa capuche qui était tombé sur ses épaules, on reconnaissait parfaitement Bad Phoenix, sa peaux était lise plus une seul trace de brulure, sa bouche formait un grand sourire, il était enfin rentré.Seul une question perdurait, d'où veinait-il, alors qu'il avait disparu et était porté pour mort. Seul lui pourra nous l'expliquer une fois sur pied.
Dim 25 Jan - 2:37